Sentir que l’on va mourir est une sensation intime mais qui délivre un savoir qui reste à définir.
Est-il biologique, moral, psychologique ? Quels indices dans l’activité du corps vivant et du corps vécu sont ils émersifs dans la conscience ?
Comité d’organisation : Miriam Gablier, Maryne Mutis, et Renaud Evrard.
Cet événement en ligne est présenté par le CIERA (centre interdisciplinaire d’études et de recherches sur l’Allemagne). Le CIERA est un réseau de recherche interdisciplinaire et international qui favorise et soutient la coopération scientifique entre la France et l’Allemagne. Partenaires : Université de Lorraine, Université de Strasbourg, Vertical Project Média, le Fonds Médecine et États de Conscience et l’Institut für Grenzgebiete der Psychologie und Psychohygiene (IGPP).
Sentir que l’on va mourir est une sensation intime mais qui délivre un savoir qui reste à définir.
Est-il biologique, moral, psychologique ? Quels indices dans l’activité du corps vivant et du corps vécu sont ils émersifs dans la conscience ?
Le psychologue clinicien en unité de soins palliatifs est quotidiennement confronté au réel de la mort et à l’angoisse, celle des patients et la sienne propre.Se sentir aspiré dans la mort par le patient en fin de vie, avoir la sensation que ce dernier tente de vivre à travers lui, sont des exemples des expériences parfois vécues par le clinicien.
Nous décrirons de quelle manière la théorie du champ peut offrir des outils pour penser et réaliser ces accompagnements.
Les « Indicateurs spirituels » ont été développés pour soutenir la détection et l’identification des questions existentielles et spirituelles par les soignants (approche généraliste) et l’exploration « spécifique » de ces mêmes questions par les accompagnateurs spirituels (approche spécialisée).
Dans la ligne du soutien à l’écoute, tout spécialement auprès des personnes en fin de vie, ces outils sont un indispensable pour aller à la rencontre de l’autre dans sa singularité.
Depuis 2009, date à laquelle j’ai décrit pour la première fois la lucidité terminale comme le retour soudain de la clarté mentale et de la mémoire peu avant la mort chez des personnes qui étaient auparavant mentalement déficientes, l’intérêt scientifique pour les épisodes lucides inhabituels a augmenté.
Dans cet exposé, je présente les objectifs de plusieurs nouveaux projets de recherche et j’explique la différence entre les deux concepts connexes de lucidité terminale et paradoxale.”
Nous proposerons de témoigner d’un dispositif mis en place pendant la première vague du COVID qui consistait à prendre en photo les personnes décédées du COVID dans l’éventualité où les proches ne pourraient pas venir à l’hôpital avant que la housse mortuaire ne soit refermée. La réglementation à cette époque interdisant en effet la réouverture de la housse, empêchant tous rites funéraires.
Nous interrogerons les représentations associées au cadavre Covid, et la lecture que nous pouvons faire, dans l’après coup, de ce dispositif.
Les EMI apparaissent comme une constellation phénoménologique complexe à la rencontre de facteurs biologiques, psychiques et culturels.
Elles représentent ainsi un organisateur expérientiel qui rassemble des éléments phénoménologiques épars en un ensemble cohérent. Nous examinerons plus précisément dans cet exposé comment les EMI induisent parfois des processus transformationnels donnant lieu à de véritables métamorphoses subjectives. L’EMI apparaît dès lors comme une expérience de réanimation psychique qui permet de « réanimer » la psyché en parallèle de la réanimation du corps qui lui est parfois simultanée.
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